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lesaventuresdupetitcactus - Page 3

  • Suis-je un petit cactus freegan ?

    Je n'ai pas posté de billet depuis quelques jours. Le freeganisme m'a atteint et rongé, et me corrompt bientôt de l'intérieur. Il est resté à l'état de question, mais une question dévorante et corruptrice.  

     

    Je tente malgré mon travail et mes occupation de réduire au maximum le gâchis et de recycler un maximum les aliments que je conserve. Mais c'est extrêmement difficile de sauter le pas définitivement. 

    C'est comme de décider d'officialiser une conquête d'été en relation stable. Il faut passer le pas. Se jeter à l'eau, prendre des risques, mais le faire complètement. Ici, la partie adverse est mon corps et ma réputation. Suis-je capable de sauter définitivement le pas, et de devenir un petit cactus freegan ? 

     

    Quelles seraient les retombées ? 

    Je sais que je ne peux pas devenir 100% freegan : après renseignement et information, je sais que beaucoup de sacrifices sont nécessaires pour ça. Et qu'il faut tenir le coup, accepter la mendicité et le mépris des autres. 

    Il faut que j'avance, coûte que coûte, et que je prenne des décisions dans un sens ou dans un autre. 

    Des pistes pour pouvoir avancer. 

     

    essayer le vegan, le crudivorisme ? 

    l'autonomie d'énergie ? 

    le no waste

    vivre sans internet

    ...

     

    C'est vraiment pas des moments d'errance et de doute que je cherchais ainsi. Cela prouve que l'expérience est sérieuse. Allons, cherchons-nous encore plus loin. 

     

  • Confiture de fraises freegan !!

    La semaine dernière, j’ai fait une chose assez freegan je dois dire. Je suis allée au marché qui est en bas de chez moi, à la fin du marché vers 14 heures, et j’ai regardé si il y avait des choses qui restaient, des légumes abîmés mais invendables, des vieilles fanes de carottes, des choses un peu flétries et qu’on ne pourrait plus vendre au prix où l’on voulait les vendre. J’ai demandé aux premiers maraîchers vendeurs que j’ai vus. Une dame à l’allure joviale et méfiante m’a souri, et m’a dit qu’il lui restait un carton entier rempli de fraises abîmées ou pourries. Je lui ai demandé où, ne voyant pas immédiatement où était la merveille en question. puis j’ai vu cet IMMENSE CARTON rempli A RAS BORD de FRAISES MURES. Certes, la plupart étaient abîmées, pourries ou viciées, mais TUDIEU ! j’allais faire pour la première fois de ma vie de la confiture de fraises.

     

    Je n’ai jamais fait de confiture de fraises de ma vie, jusqu’à ce jour là. J’ai fait des tas de confitures dans ma vie, mais le problème des fraises, c’est qu’on les achète pour les manger telles quelles ou les mixer en coulis si elles sont un peu passées.

    Là, la quantité était telle qu’on pouvait se permettre de faire une confiture.

    J’ai donc nettoyé et trié les fraises, gardant une très bonne quantité de fraise totalement mangeable, la mélangeant à du sucre cristal, dans une casserole, on fait bouillir, puis on fait bouillir les pots de confiture vides, et puis enfin on met la confiture dans les pots, et on retourne pour que l’air ne soit pas vicié, et pour ne pas que les confitures se pourrissent trop vite.

    Avec leurs gros morceaux de fraises, mes confitures étaient divines.

  • Aujourd'hui j'essaie de trouver de l'énergie

    J’ai tendance à trop m’épancher sur la théorie. Ce soir, j’ai décidé de passer à la pratique. Il faut que je commence par finir tous les vieux restes de mon réfrigérateur. ça tombe bien, j’en ai plein. Je viens de faire les courses avant-hier. VOilà un début assez pitoyable. Je vais donc tenter de ne pas faire de courses jusqu’à, disons, samedi, le temps d’épuiser complètement mon stock de denrées. Il faut que je fasse également des repérages dans ma ville, pour savoir où renflouer les stocks. Donc, à faire, chercher les déchetteries autour de moi (miam miam), et repérer les boulangeries susceptibles de n’être pas accaparées par les sans abris (ne volons pas le pain à ceux qui en ont moins que nous).

    Cet hiver, éventuellement, tenter une expérience de vivre une semaine dans la rue, dans une capitale étrangère.