Point de départ

Voici donc notre point de départ. Je ne sais rien du freeganisme, sinon ce que j’en ai vu à la télé : des fous qui fouillent les poubelles afin d’en manger le contenu encore utilisable.

Je pense que je vais commencer par faire un freeganisme occasionnel, comme par exemple instaurer deux jours dans la semaine où je n’achète rien, je ne fais que manger les restes.

Il faudra aussi consacrer quelques samedis soirs à faire les fermetures de magasins, et aller seule (je préfèrerai dans les débuts, étant donné que c’est une expérience personnelle) chercher des restes.

Il me faut aussi me préparer aux obstacles psychologiques qui se dresseront devant moi. L’incompréhension, le dégout ; le personnel des magasins qui me repoussent ou m’interdisent ; l’impression d’être dans l’illégalité.  Plus j’avancerai, et plus des obstacles se dresseront sur mon chemin.

A long terme, pourquoi ne pas vivre sans électricité ? essayer d’éteindre toute lumière et de ne vivre qu’avec un minimum de consommation d’énergie? Je pense que c’est aussi un aspect important du freeganisme. Etant donné que le freeganisme combat le gaspillage, il faut veiller en aucun cas à ne gaspiller. Donc, les emballages, les restes, l’énergie.

Article de bienvenue pour mes bien-aimés lecteurs

Bonjour. Je me présente, je m’appelle Simone, j’ai bientôt vingt-cinq ans, et j’ai décidé de devenir Freegan, comme ça, à partir de rien. Je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit, je n’éprouve pas le besoin d’enfreindre quelconque convention sociale, je n’ai pas besoin de communautés parallèles pour m’intégrer à la société. Mais je suis de tempérament paresseux, et à mon âge, quand on paresse, on ne fait pas grand chose de sa vie.

Je ne prendrais pas le freeganisme comme une religion, ni comme un engagement politique, ni comme une obligation de pensée, ni même comme un acte environnemental. Je le prendrai comme simple exercice d’occupation et de formation de soi. Je n’en toucherai que le minimum à mes proches, afin qu’ils évitent des remarques qui en me perturbant déplaceraient à coup sûr les buts premiers de cette expérience;

Ce blog est donc à destination de moi-même, et de tous ceux qui voudront bien le lire, afin d’épancher mes errances et avancements dans cette expérience, et de tenir le plus longtemps possible ma résolution.

J’ai ouvert les commentaires sur ce premier post, afin que vous puissiez me donner des retours, des réponses, des conseils.

1. Je vous laisserai à chaque fois un lien pour pouvoir aller plus loin dans vos réflexion, vers un site qui m’aura aidé.